Pas moyen, j’arrive pas à m’habituer !!! On est cerné de sportifs à temps partiels !!!
Entre les phénomènes de mode, les prises de conscience subites à quarante ans qu’on est un gros sac choléstérolés et qu’on risque de claquer du cœur à tout moment, mais comme maintenant on a des enfants alors quand même… ou après une, deux ou huit grossesses qu’on a les nichons qui tombent au niveau des vergetures du bide et le qui cul ressemble à un cucurbitacée flétri… alors faut y aller, faut réagir ; y’a pas à tortiller, faut transpirer ; sécréter de l’endorphine, muscler son palpitant…
Top action!on y va, on achète le super survêt Nique ou Puma ; le stepper de compet chez Décath avec les bon de réduc du C.E; on souscrit un abonnement à tarif préférentiel chez Movida et goooooooooooo !!!
Go mes boules ouaip !!! les bonnes résolutions style « demain j’arrête de me tirer sur la ficelle sur internet » font long feu ; on tient bon une fois, deux allez trois pour les plus guerriers puis le survet Nique finit sa carrière vautré sur le canapé pour les jours de match de foutre avec la binouze et les chips qui vont avec ; l’abonnement de chez Movida on met toute l’énergie qu’on a pas eu pour aller à la salle à essayer de le revendre paske ça vaut des sous quand même et c’est la crise mon bon Mônsieur !!! Le stepper blanc et rose fluo quant à lui termine sa course dans le placard avec la pierrade, le joli service dix huit pièces de la liste de mariage et les trente deux anciens téléphones portables obsolètes jusqu’au prochain…
Dans le meilleurs des cas, on s’y met vraiment pask ’à dix ans on était un super champion du club de Judo de Pinsaguel ; même qu’on avait eu la ceinture jaune direct sans les barrettes !!!! ou qu’on tapait le foot à haut niveau en poussins au club de Léguevin avec les parents au bord du terrain qui insultaient l’encu… d’arbitre bénévole le dimanche aprèm… Bref on cherche d’entrée à reflirter avec ces sensations de sportifs de première cât, pas de demi-mesure ; le dosage de l’effort, c’est pour les fiottes qu’on des survêts achetés chez Leclerc, nous on est de la race des seigneurs, de ceux qui ne portent que du Lotto ou du Puma grand luxe comme au Téféchier… Allez on s’embarque direct sur du footing d’une heure alors qu’on a pas couru depuis quinze ans et encore derrière le bus ; de se lancer dans un match de foot en salle comme un dératé ; de faire du VTT en montagne ou de la muscul intensive avec les charges maxi ; chuis un ancien sportif moi ; je connais mes possibilités … mais certainement pas tes limites tocard !!!
Le résultat ne se fait pas attendre longtemps ; dans le meilleur des cas juste quelques ampoules ; de bonnes courbatures ; une p’tite entorse ; mais souvent c’est plus grave :
des claquages, déchirures, ruptures des tendons ou pourquoi pas un bon infarctus !!! Pas terrible de confondre faire du sport avec faire une partie de Uno ou jouer à la Wii !! le sport c’est pas juste acheter des baskets neuves et commencer à éventuellement penser d’envisager de peut-être s’y mettre; pratiquer un sport c’est déjà de se forger un mental, se sortir la main entière du rectum pour se motiver et y aller. L’été, l’hivers, sous la flotte dans le froid faut y aller et arrêter de se trouver des excuses bidons pask ’au final on est une grosse loutre sans une putain d’once de volonté !!! Forcément dans une société où on veut tout et tout de suite et si possible chez soi, ben ça fait chier de devoir faire des efforts ; d’avoir de la volonté ; la clientèle du sport élec, de la Wii mes couilles est en progression constante ; les assistés de l’effort ; les consommateurs du sport affluent par milliers ; c’est pitoyable !!! Je compte plus les gars qui depuis cinq ans que je cours entre midi et deux au taf’ me demandent si ils peuvent venir avec moi … pas de soucis, venez ; je sais que ça durera pas plus d’une séance et que je serais à nouveau peinard à galoper seul… et libre
Les dieux de l’Olympe reconnaîtront les leurs le jour du podium final AMEN !!!
lundi 28 septembre 2009
RAMONEUR AMATEUR
Le cousin m’avait laissé un message sur mon portable, apparemment un peu emmerdé ; un truc zoutait chez lui…
Je le rappelle et il m’explique qu’en voulant ramoner le conduit de sa cheminée, il a coincé le hérisson et que no way pour le sortir de son terrier…il me dit qu’avec ma puissance légendaire ; il ne faudra pas plus de deux minutes à tous les deux pour retirer la bestiole. Ok deal, on se met d’accord pour une inter éclair entre midi et deux le lendemain ; il habite à un quart d’heure maxi de l’usine à avions ; ça devrait poser aucun problème…enfin ça c’est ce que je croyais…
Le lendemain, la matinée de taf’ écoulée, je mets le cap vers Cousin Land à la limite du Ger(s) ; un bon quart d’heure plus tard, j’arrive sur site ; petite bise à cousine et cousin, puis étude du terrain. Tant bien que mal en exécutant un magnifique Fosbery statique, je passe la tête dans l’insert ; observe le conduit et liste dans ma tête les possibilités pour retirer la bestiole…
Comme chuis de nature plutôt optimiste, j’affirme au cousin que non seulement je vais lui décoincer sa jolie brosse du tuyau, mais qu’en plus je vais mettre tout en œuvre pour conserver son intégrité physique… J’ai menti…
Torse-poil, le dos cambré, la tête dans le foyer, les mains dans la tuyauterie, je commence à réaliser que le putain de hérisson est bel et bien coincé et qu’il lâchera pas l’affaire de sitôt ; mes deux trois tentatives de secousses et tractions diverses sur l’animal ont pour seul effet de me pourrir les yeux de poussières et de me repeindre la face de suif façon Youssou’n dour de la cheminée…
Ok on reste calme, inspiration ; toux, irritation des bronches à coup de poussière de suif… je demande au cousin une torche pour mieux évaluer la situation et mettre en place une nouvelle stratégie… Le cous’ me rapporte une super Maglight-Légo pro en plastique noir et jaune; une fois allumée, je réalise qu’on est pas tiré d’affaire avant des plombes ; les piles doivent fonctionner à huit pour cent et tout juste si j’arrive à éclairer vingt centimètres au dessus de ma tête. Le cousin me rapporte aussi le kit d’intervention :
une pince coupante à l’allure de tenaille ; une corde en nylon plus destinée à attacher des enfants dans une cave quelque part en Belgique que de sortir un hérisson d’une cheminée et des chiffons pour constituer un matelas bien moelleux dans le foyer de la cheminée, hein on est pas des bêtes !!! Je repars au combat ; les bras en l’air ; le dos dans le vide, j’opte pour une solution plus radicale ; je vais pulvériser le putain de hérisson à coup de pince-coupante, de coupe-boulons et de pognes de boxeur…
La lutte est sans pitié ; je suis de plus en plus black ; de plus en plus aveugle ; le cousin m’aide de temps à autres à tirer sur le manche du hérisson pour essayer de le sortir en force, mais le fils de rien s’accroche de ses petites griffes métalliques !!! J’en fais une question d’honneur, il y en a un de nous deux en trop dans cette cheminée !!! Les deux minutes initialement programmées pour cette intervention se changent en deux heures, il est déjà plus de quatorze heure, je suis parti du taf’ à midi ; j’appelle mon chef pour lui expliquer mon retard ; que chuis emberlifiquoté dans une affaire de famille délicate, que l’honneur de la tribu est en jeu tout ça tout ça ; compréhensif (lui aussi a une cheminée) il me couvre…
Je repars à la guerre ; l’écume aux lèvres, le faciès noir mât ; No surrender !!! Re-dos dans le vide, re-bras en l’air ; au passage l’animal me plante ses épines vicieuses dans les doigts, ça ne me donne que plus envie de lui exploser sa truffe !!! Je lui découpe ses pattes, le tord dans tous les sens, lui shoote dans la gueule !!!
Enfin j’arrive au bout ; je dégage la carcasse de l’animal ; le poil frisé, sa mise-en plis détruite…je pousse le kiaï victorieux du Samouraï Yaaaaahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
Une bonne douche plus tard et une biz biz aux cousins, je repars le jean pourri, les yeux rouges et les ongles noirs vers la fabrique à avion. Quinze heures, je m’assois devant mon PC en me jurant que quand je serai grand je voudrais certainement pas être ramoneur…
Je le rappelle et il m’explique qu’en voulant ramoner le conduit de sa cheminée, il a coincé le hérisson et que no way pour le sortir de son terrier…il me dit qu’avec ma puissance légendaire ; il ne faudra pas plus de deux minutes à tous les deux pour retirer la bestiole. Ok deal, on se met d’accord pour une inter éclair entre midi et deux le lendemain ; il habite à un quart d’heure maxi de l’usine à avions ; ça devrait poser aucun problème…enfin ça c’est ce que je croyais…
Le lendemain, la matinée de taf’ écoulée, je mets le cap vers Cousin Land à la limite du Ger(s) ; un bon quart d’heure plus tard, j’arrive sur site ; petite bise à cousine et cousin, puis étude du terrain. Tant bien que mal en exécutant un magnifique Fosbery statique, je passe la tête dans l’insert ; observe le conduit et liste dans ma tête les possibilités pour retirer la bestiole…
Comme chuis de nature plutôt optimiste, j’affirme au cousin que non seulement je vais lui décoincer sa jolie brosse du tuyau, mais qu’en plus je vais mettre tout en œuvre pour conserver son intégrité physique… J’ai menti…
Torse-poil, le dos cambré, la tête dans le foyer, les mains dans la tuyauterie, je commence à réaliser que le putain de hérisson est bel et bien coincé et qu’il lâchera pas l’affaire de sitôt ; mes deux trois tentatives de secousses et tractions diverses sur l’animal ont pour seul effet de me pourrir les yeux de poussières et de me repeindre la face de suif façon Youssou’n dour de la cheminée…
Ok on reste calme, inspiration ; toux, irritation des bronches à coup de poussière de suif… je demande au cousin une torche pour mieux évaluer la situation et mettre en place une nouvelle stratégie… Le cous’ me rapporte une super Maglight-Légo pro en plastique noir et jaune; une fois allumée, je réalise qu’on est pas tiré d’affaire avant des plombes ; les piles doivent fonctionner à huit pour cent et tout juste si j’arrive à éclairer vingt centimètres au dessus de ma tête. Le cousin me rapporte aussi le kit d’intervention :
une pince coupante à l’allure de tenaille ; une corde en nylon plus destinée à attacher des enfants dans une cave quelque part en Belgique que de sortir un hérisson d’une cheminée et des chiffons pour constituer un matelas bien moelleux dans le foyer de la cheminée, hein on est pas des bêtes !!! Je repars au combat ; les bras en l’air ; le dos dans le vide, j’opte pour une solution plus radicale ; je vais pulvériser le putain de hérisson à coup de pince-coupante, de coupe-boulons et de pognes de boxeur…
La lutte est sans pitié ; je suis de plus en plus black ; de plus en plus aveugle ; le cousin m’aide de temps à autres à tirer sur le manche du hérisson pour essayer de le sortir en force, mais le fils de rien s’accroche de ses petites griffes métalliques !!! J’en fais une question d’honneur, il y en a un de nous deux en trop dans cette cheminée !!! Les deux minutes initialement programmées pour cette intervention se changent en deux heures, il est déjà plus de quatorze heure, je suis parti du taf’ à midi ; j’appelle mon chef pour lui expliquer mon retard ; que chuis emberlifiquoté dans une affaire de famille délicate, que l’honneur de la tribu est en jeu tout ça tout ça ; compréhensif (lui aussi a une cheminée) il me couvre…
Je repars à la guerre ; l’écume aux lèvres, le faciès noir mât ; No surrender !!! Re-dos dans le vide, re-bras en l’air ; au passage l’animal me plante ses épines vicieuses dans les doigts, ça ne me donne que plus envie de lui exploser sa truffe !!! Je lui découpe ses pattes, le tord dans tous les sens, lui shoote dans la gueule !!!
Enfin j’arrive au bout ; je dégage la carcasse de l’animal ; le poil frisé, sa mise-en plis détruite…je pousse le kiaï victorieux du Samouraï Yaaaaahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
Une bonne douche plus tard et une biz biz aux cousins, je repars le jean pourri, les yeux rouges et les ongles noirs vers la fabrique à avion. Quinze heures, je m’assois devant mon PC en me jurant que quand je serai grand je voudrais certainement pas être ramoneur…
samedi 5 septembre 2009
OPTIMISE SKILLS
Avant je bloquais, pas moyen, c’était rédhibitoire. J’avais beau me raisonner, essayer de rester cartésien, no way !!! Grosse envie ou pas ; le bide qui tire ; la tripaille vrillée ; c’était pas possible et définitif; no shit at work !!!
Pourtant j’avais conscience que cette activité faisait la quasi-unanimité parmi mes collègues à badges ; ça semblait même représenter un moment clé dans la journée de chacun d’entre eux et dans le cadre de cette pratique, le cérémonial est particulièrement riche et varié ; chacun voit midi à sa porte (de chiotte).
On trouve l’adepte du caca / lecture ; ici la manière de procéder est scientifique, rigoureuse et minutieuse :
d’abord bien recouvrir le rebord de la cuvette avec de multiples et confortables couches de papier tchoul ; autant pour le confort que pour l’hygiène (le risque de contracter une grippe R = du rectum est élevé …) Une fois le trône ainsi apprêté ; il suffit d’y poser son auguste fessier, de déplier délicatement le One ou En direct du C.E et tout en dévorant les articles divers et variés de ces best-sellers, de gérer son flux digestif direct du producteur à l’égout…Une bonne demi-heure plus tard ; tirer la chasse ; nettoyer ou pas le fond de la cuvette (le nettoyage est loin de faire l’unanimité chez nos partenaires de travail malgré les jolies notes de rappel de TFN affichées dans chaque « salle d’extraction » et traduites dans les langues européennes les plus usitées et malgré le LEAN… Entrouvrir légèrement la porte ; vérifier que personne n’est dans le secteur immédiat et ne pourra faire le rapprochement entre la personne qui sort des toilettes et l’innommable odeur moisie qui s’échappe du tréfonds des gogues… En la matière, l’exemple nous a été brillamment donné par les R.H eux-mêmes…
Autre comportement notable, le « moi j’pose pas mon c… sur la cuvette », pleinement justifié en cette période propice aux pandémies mais risqué… Deux techniques principales s’en dégagent (sans mauvais jeu de mots) :
Si les toilettes comportent une poignée, bien s’y agripper comme une loutte à des chaussures Taille 45 à -75% en période de solde ; se libérer rapidement avant que l’acide lactique ne s’accumule dans le bras sollicité et hop ; le tour est joué…
Si pas de poignée ; on peut toujours monter les deux pieds sur la cuvette mais gaffe, les risques sont multiples et faire passer une glissade dans la cuvette des chiottes en accident du travail est certes possible mais pas très classe ni très pro … alors l’entraide n’y pensez même pas !!!
La troisième méthode ; la plus efficace à mes yeux :
Le Turquish Delight version GIGN
Une bonne chiotte à la Turc ; hop le fût sur les chevilles ; les quadri bien calés ; la poignée bien en main et Top intervention !!! Une rafale ou deux ; nettoyage de la zone ; extraction. Opé terminée ; on peut retourner au taf’…
Bon au final, soucieux de m’améliorer dans mon boulot, j’ai décidé de franchir le cap ; j’ai pris mon courage à deux mains, du papier dans le troisième, choisis une bonne chiotte made in Turquie et me suis lancé dans la grande aventure …
Succès de l’opération à 100% ; je suis un homme nouveau ; plus mature, je maîtrise désormais mon flux de manière optimale.
En complétant mon évaluation sur « Optimise Skills » je comptais bien ajouter ma compétence fraîchement acquise dans le tableau ; mais j’ai trouvé aucune rubrique « Popo au boulot » !!! J’vais de ce pas proposer à mon chief de l’ajouter….
Pourtant j’avais conscience que cette activité faisait la quasi-unanimité parmi mes collègues à badges ; ça semblait même représenter un moment clé dans la journée de chacun d’entre eux et dans le cadre de cette pratique, le cérémonial est particulièrement riche et varié ; chacun voit midi à sa porte (de chiotte).
On trouve l’adepte du caca / lecture ; ici la manière de procéder est scientifique, rigoureuse et minutieuse :
d’abord bien recouvrir le rebord de la cuvette avec de multiples et confortables couches de papier tchoul ; autant pour le confort que pour l’hygiène (le risque de contracter une grippe R = du rectum est élevé …) Une fois le trône ainsi apprêté ; il suffit d’y poser son auguste fessier, de déplier délicatement le One ou En direct du C.E et tout en dévorant les articles divers et variés de ces best-sellers, de gérer son flux digestif direct du producteur à l’égout…Une bonne demi-heure plus tard ; tirer la chasse ; nettoyer ou pas le fond de la cuvette (le nettoyage est loin de faire l’unanimité chez nos partenaires de travail malgré les jolies notes de rappel de TFN affichées dans chaque « salle d’extraction » et traduites dans les langues européennes les plus usitées et malgré le LEAN… Entrouvrir légèrement la porte ; vérifier que personne n’est dans le secteur immédiat et ne pourra faire le rapprochement entre la personne qui sort des toilettes et l’innommable odeur moisie qui s’échappe du tréfonds des gogues… En la matière, l’exemple nous a été brillamment donné par les R.H eux-mêmes…
Autre comportement notable, le « moi j’pose pas mon c… sur la cuvette », pleinement justifié en cette période propice aux pandémies mais risqué… Deux techniques principales s’en dégagent (sans mauvais jeu de mots) :
Si les toilettes comportent une poignée, bien s’y agripper comme une loutte à des chaussures Taille 45 à -75% en période de solde ; se libérer rapidement avant que l’acide lactique ne s’accumule dans le bras sollicité et hop ; le tour est joué…
Si pas de poignée ; on peut toujours monter les deux pieds sur la cuvette mais gaffe, les risques sont multiples et faire passer une glissade dans la cuvette des chiottes en accident du travail est certes possible mais pas très classe ni très pro … alors l’entraide n’y pensez même pas !!!
La troisième méthode ; la plus efficace à mes yeux :
Le Turquish Delight version GIGN
Une bonne chiotte à la Turc ; hop le fût sur les chevilles ; les quadri bien calés ; la poignée bien en main et Top intervention !!! Une rafale ou deux ; nettoyage de la zone ; extraction. Opé terminée ; on peut retourner au taf’…
Bon au final, soucieux de m’améliorer dans mon boulot, j’ai décidé de franchir le cap ; j’ai pris mon courage à deux mains, du papier dans le troisième, choisis une bonne chiotte made in Turquie et me suis lancé dans la grande aventure …
Succès de l’opération à 100% ; je suis un homme nouveau ; plus mature, je maîtrise désormais mon flux de manière optimale.
En complétant mon évaluation sur « Optimise Skills » je comptais bien ajouter ma compétence fraîchement acquise dans le tableau ; mais j’ai trouvé aucune rubrique « Popo au boulot » !!! J’vais de ce pas proposer à mon chief de l’ajouter….
dimanche 16 août 2009
BARBEUCK
On devait se faire un p’tit barbeuk au camping où Ronald a amarré son camping-car ; une soirée tranquillou entre potes rien de bien méchant ni dérangeant pour quiconque…
La température de cette journée de feu commençait juste à atteindre un niveau acceptable ; les choses se présentaient pas trop mal !!!
Me voilà devant la grille du camping et pour pas gêner les véhicules susceptibles d’entrer ou sortir, je décale le Davidson vers le portillon de gauche et commence à composer le numéro de Ronald sur mon cellulaire pour lui demander de venir m’ouvrir. A ce moment, un type dans une caisse vert moche arrive au portail depuis l’intérieur et sans que j’ai esquissé le moindre geste ou prononcé la moindre parole se met à me gueuler dessus ; entre deux beuglements ; je décode le message que l’abruti qui me fait face tente de me faire passer ; il est hors de question que je rentre avec ma moto sur le site … Calmement et malgré la chaleur et la fatigue d’une bonne journée de travail ; je lui explique par des mots simples que je suis invité par un pote qui réside dans le camping et qu’il est hors de question que je laisse ma bécane à l’extérieur ( la Harley qui berçait les rêves de mon adolescence abandonnée sur ce bout de trottoir merde !!!! No way !!! ) le type entre le peu de dents qui lui reste me dit que dans ce cas là, rien à faire, je ne rentrerai pas !!! Histoire de pas griller Ronald sur son lieu de résidence et par un fugace réflexe civilisé, j’explose pas la face ravagée de ce tas de merde et reste poli, en lui demandant une réciprocité bien légitime … j’appelle Ronald sur son portable et lui explique que le Cerbère de service me refuse l’accès et que je ne dois pas être inscrit sur sa liste VIP, Ronald se pointe à l’entrée et tente d’engager le dialogue avec le maton en chêf ; celui-ci monte immédiatement dans les tours ( le client est roi ??!!! ) en aboyant et nous balance que c’est pas la peine d’insister ; que le règlement c’est le règlement ; pas de véhicule étranger dans le camping ( une moto ? à cause du bruit ? de la place que ça prend ? argumente clodo merde !!! ) bref, le gros con lâchera pas l’affaire ; il met un point d’honneur ; une mission divine … je rassure Ronald en lui disant bien fort devant le débris que l’on n’est pas responsable de tous les tocards qui nous entourent, que c’est pas grave et qu’on se fera un barbeuk chez moi au milieu des champs ; loin du bruit, des cons et des règlement foireux appliqués connement …
L’édenté s’est fait plaisir, il a eu sa petite victoire de peigne cul de gardien de terrain vague ; passé ses frustrations de la journée, de la semaine, du mois ??? sur ma gueule en maintenant sa position stupide , lui le garant de du respect des lois du camping a pu exercer et aller jusqu’au bout de son sa petite autorité à deux balles ; il tenait sa vengeance contre l’humanité … perdu !!! Chuis reparti fier et libre au guidon de ma Harley vers mes routes et mes collines du Lauragais le sourire béat face au soleil déclinant dans le lointain … et lui a sa petite baraque Phénix entourée de grillages …
Pauv’ connard you can’t bring me down !!!
La température de cette journée de feu commençait juste à atteindre un niveau acceptable ; les choses se présentaient pas trop mal !!!
Me voilà devant la grille du camping et pour pas gêner les véhicules susceptibles d’entrer ou sortir, je décale le Davidson vers le portillon de gauche et commence à composer le numéro de Ronald sur mon cellulaire pour lui demander de venir m’ouvrir. A ce moment, un type dans une caisse vert moche arrive au portail depuis l’intérieur et sans que j’ai esquissé le moindre geste ou prononcé la moindre parole se met à me gueuler dessus ; entre deux beuglements ; je décode le message que l’abruti qui me fait face tente de me faire passer ; il est hors de question que je rentre avec ma moto sur le site … Calmement et malgré la chaleur et la fatigue d’une bonne journée de travail ; je lui explique par des mots simples que je suis invité par un pote qui réside dans le camping et qu’il est hors de question que je laisse ma bécane à l’extérieur ( la Harley qui berçait les rêves de mon adolescence abandonnée sur ce bout de trottoir merde !!!! No way !!! ) le type entre le peu de dents qui lui reste me dit que dans ce cas là, rien à faire, je ne rentrerai pas !!! Histoire de pas griller Ronald sur son lieu de résidence et par un fugace réflexe civilisé, j’explose pas la face ravagée de ce tas de merde et reste poli, en lui demandant une réciprocité bien légitime … j’appelle Ronald sur son portable et lui explique que le Cerbère de service me refuse l’accès et que je ne dois pas être inscrit sur sa liste VIP, Ronald se pointe à l’entrée et tente d’engager le dialogue avec le maton en chêf ; celui-ci monte immédiatement dans les tours ( le client est roi ??!!! ) en aboyant et nous balance que c’est pas la peine d’insister ; que le règlement c’est le règlement ; pas de véhicule étranger dans le camping ( une moto ? à cause du bruit ? de la place que ça prend ? argumente clodo merde !!! ) bref, le gros con lâchera pas l’affaire ; il met un point d’honneur ; une mission divine … je rassure Ronald en lui disant bien fort devant le débris que l’on n’est pas responsable de tous les tocards qui nous entourent, que c’est pas grave et qu’on se fera un barbeuk chez moi au milieu des champs ; loin du bruit, des cons et des règlement foireux appliqués connement …
L’édenté s’est fait plaisir, il a eu sa petite victoire de peigne cul de gardien de terrain vague ; passé ses frustrations de la journée, de la semaine, du mois ??? sur ma gueule en maintenant sa position stupide , lui le garant de du respect des lois du camping a pu exercer et aller jusqu’au bout de son sa petite autorité à deux balles ; il tenait sa vengeance contre l’humanité … perdu !!! Chuis reparti fier et libre au guidon de ma Harley vers mes routes et mes collines du Lauragais le sourire béat face au soleil déclinant dans le lointain … et lui a sa petite baraque Phénix entourée de grillages …
Pauv’ connard you can’t bring me down !!!
ÇA C'EST DU ROCK
Ca y est plus que quelques jours et c’est le D-Day ; U2 en concert à Nice ; la bande à Bono, les géants du rock dans un stade à échelle humaine (50.000 spectateurs sà peine !!!) les musicos mystiques a juste un lancer de bouteille d’eau de 33 cl sans bouchon pour 4 euros TTC !!!
En bonne groupie, je me repasse tous les CD de l’Irish rock band sur mon lecteur CD embarqué je me prépare en chantant comme un dératé sur les routes de mon sweet Lauragais…
En rentrant de mes courses pré BBQ ; la roues avant droite de ma Mégane s’explose lamentablement dans une ornière lâchement planquée sur le côté de la route ; le pshiiit qui s’en suit loin d’être le doux bruit de la San Pellegrino qu’on verse délicatement sur une tranche de citron dans un verre glacé m’avertit qu’une chose désagréable se prépare niveau d’une des roupettes de ma caisse !!!
Légèrement contrarié, je gare mon bolide sur le bas côté de la mother-fuckin’ road et constate les dégâts en n’omettant pas d’insulter au passage les divinités du goudron de la DDE et de la désinvolture de la municipalité locale sa mère maudite !!! Le pneu est à plat mais comme il ne semble ni crevé, ni éclaté je redoute la suite de l’examen…
Sous le soleil qui s’acharne à me bombarder l’échine, je décharge le contenu de mon coffre gavé des courses du méga BBQ (viande ; glaces ; sauces ….) en plein cagnard et me saisis du cric et de la roue de secours ; équipé de mon matos Renault pro (Renault Chaque jour un bruit nouveau) digne d’une Barbie Mécano, j’entreprends le démontage de ma roue blessée et constate les dégâts :
le rebord de ma jante alu forme une sale calanque marseillaise ; plutôt joli à contempler dans les Bouches du Rhône, mais tellement déplacé sur une roue en alu de chez Renault !!! Une méchante paire de boules commence à me remonter dans la glotte et je lance des regards pleins d’amour vers les automobilistes qui croisent ma bagnole sur cric et se demandent ce que je peux bien foutre sous ce soleil facétieux !!!
Bref, je monte ma roue jetable limitée à 130 km/h ; jette ma roue malade dans le coffre au milieu de la bidoche, des glaces fondues et des sauces agonisantes et je mets le cap vers le pigeonnier.
Une fois sur place encore un peu contrarié ; j’envisage les différentes options possibles pour relier Toulouse à Nice ; 580 bornes à deux (j’embarque Pakal) sur quatre roues le tout sans Jocker pneumatique ; c’est pas gagné …
Après demain, c’est férié, donc les casses autos seront fermées ; pas de possibilité de ce côté-là !!! Une jante alu neuve chez Renault minute ? Renseignements pris ; seulement 298 euros, soit presque quatre places pour le concert de U2 ; No Way !!! J’ai beau être en CDI ; rien que l’idée de lâcher trois cents dolls (sans le montage ; l’équilibrage la pipe et tout le reste) pour une roue de charrette me pique un peu le c…
Soudain une étincelle salvatrice fait germer une idée dans mon cerveau en surchauffe ; Speedou le magicien ; le roi de la vidange ; l’expert de Miami de l’équilibrage ; le génie anti-crevaison des pneus Michelin … J’l’ appelle et lui explique ma détresse pneumatique ; il me répond qu’effectivement chuis bien dans la merde, mais que j’ai qu’a amener ma bestiolle et qu’on tentera le tout pour le tout comme dans Urgence !!!
Le lendemain, à peine sorti du taf’, je roule direct chez l’ami Speedou en priant très fort et en chantant du U2. Je décharge ma jante du coffre et la remet aux bons soin du Docteur S. Après examen de mon moignon, l’ami Speedy veut bien essayer de la redresser à coups de masse ; ok feu vert des autorités ; niquée pour niquée on va tout tenter même le pire. D’abord tout doux le Speedou attaque avec un maillet à tête plastoc, constatant le résultat plus que pas terrible, le Speedoutor termine le boulot à coup de masse en ferraille massive ; on va pas se laisser moisir la vie par une morceau d’alu de merde non ??? Le résultat final n’a pas l’air si mauvais ; hop, le pneu qui avait survécu au choc initial puis à Speedou retrouve sa place initiale ; après une mise en observation de quelques minutes, un ré-équlibrage la roupette est remontée à la place de la roue d’opérette (la tafiolle qui dépasse pas le 130 !!!) et la Mégane des champs est parée à repartir. Le Docteur Speedou me rédige une petite ordonnance pour sécuriser l’engin et me donne les dernier sacrem… heu sa bénédiction pour faire le trajet…
Le surlendemain, j’embarque Pakalou ; ses bagages ; les CDs de U2 et on trace vers Nice à donf en insultant les boulets de la route ; en maudissant les 81 ; les 12 ; les 75 ; les 82 ; les bâtards de 47, la queue au péage et les fils de riens de routiers ; on file à toute blinde vers la Côte d’Azur ; vers U2, vers Tata Joe et Hervé Barman de la 27 ; vers Claire la chêf de Flunch International et Nico et ses ballons oranges ; on joue les malins en tendant les doigts vers les radars fixes de Sarko ; on double en chantant Sunday Bloody Sunday à pleins poumons avec une jante en alu plus qu’incertaine ; on s’en tape ; ça c’est du ROCK !!!
En bonne groupie, je me repasse tous les CD de l’Irish rock band sur mon lecteur CD embarqué je me prépare en chantant comme un dératé sur les routes de mon sweet Lauragais…
En rentrant de mes courses pré BBQ ; la roues avant droite de ma Mégane s’explose lamentablement dans une ornière lâchement planquée sur le côté de la route ; le pshiiit qui s’en suit loin d’être le doux bruit de la San Pellegrino qu’on verse délicatement sur une tranche de citron dans un verre glacé m’avertit qu’une chose désagréable se prépare niveau d’une des roupettes de ma caisse !!!
Légèrement contrarié, je gare mon bolide sur le bas côté de la mother-fuckin’ road et constate les dégâts en n’omettant pas d’insulter au passage les divinités du goudron de la DDE et de la désinvolture de la municipalité locale sa mère maudite !!! Le pneu est à plat mais comme il ne semble ni crevé, ni éclaté je redoute la suite de l’examen…
Sous le soleil qui s’acharne à me bombarder l’échine, je décharge le contenu de mon coffre gavé des courses du méga BBQ (viande ; glaces ; sauces ….) en plein cagnard et me saisis du cric et de la roue de secours ; équipé de mon matos Renault pro (Renault Chaque jour un bruit nouveau) digne d’une Barbie Mécano, j’entreprends le démontage de ma roue blessée et constate les dégâts :
le rebord de ma jante alu forme une sale calanque marseillaise ; plutôt joli à contempler dans les Bouches du Rhône, mais tellement déplacé sur une roue en alu de chez Renault !!! Une méchante paire de boules commence à me remonter dans la glotte et je lance des regards pleins d’amour vers les automobilistes qui croisent ma bagnole sur cric et se demandent ce que je peux bien foutre sous ce soleil facétieux !!!
Bref, je monte ma roue jetable limitée à 130 km/h ; jette ma roue malade dans le coffre au milieu de la bidoche, des glaces fondues et des sauces agonisantes et je mets le cap vers le pigeonnier.
Une fois sur place encore un peu contrarié ; j’envisage les différentes options possibles pour relier Toulouse à Nice ; 580 bornes à deux (j’embarque Pakal) sur quatre roues le tout sans Jocker pneumatique ; c’est pas gagné …
Après demain, c’est férié, donc les casses autos seront fermées ; pas de possibilité de ce côté-là !!! Une jante alu neuve chez Renault minute ? Renseignements pris ; seulement 298 euros, soit presque quatre places pour le concert de U2 ; No Way !!! J’ai beau être en CDI ; rien que l’idée de lâcher trois cents dolls (sans le montage ; l’équilibrage la pipe et tout le reste) pour une roue de charrette me pique un peu le c…
Soudain une étincelle salvatrice fait germer une idée dans mon cerveau en surchauffe ; Speedou le magicien ; le roi de la vidange ; l’expert de Miami de l’équilibrage ; le génie anti-crevaison des pneus Michelin … J’l’ appelle et lui explique ma détresse pneumatique ; il me répond qu’effectivement chuis bien dans la merde, mais que j’ai qu’a amener ma bestiolle et qu’on tentera le tout pour le tout comme dans Urgence !!!
Le lendemain, à peine sorti du taf’, je roule direct chez l’ami Speedou en priant très fort et en chantant du U2. Je décharge ma jante du coffre et la remet aux bons soin du Docteur S. Après examen de mon moignon, l’ami Speedy veut bien essayer de la redresser à coups de masse ; ok feu vert des autorités ; niquée pour niquée on va tout tenter même le pire. D’abord tout doux le Speedou attaque avec un maillet à tête plastoc, constatant le résultat plus que pas terrible, le Speedoutor termine le boulot à coup de masse en ferraille massive ; on va pas se laisser moisir la vie par une morceau d’alu de merde non ??? Le résultat final n’a pas l’air si mauvais ; hop, le pneu qui avait survécu au choc initial puis à Speedou retrouve sa place initiale ; après une mise en observation de quelques minutes, un ré-équlibrage la roupette est remontée à la place de la roue d’opérette (la tafiolle qui dépasse pas le 130 !!!) et la Mégane des champs est parée à repartir. Le Docteur Speedou me rédige une petite ordonnance pour sécuriser l’engin et me donne les dernier sacrem… heu sa bénédiction pour faire le trajet…
Le surlendemain, j’embarque Pakalou ; ses bagages ; les CDs de U2 et on trace vers Nice à donf en insultant les boulets de la route ; en maudissant les 81 ; les 12 ; les 75 ; les 82 ; les bâtards de 47, la queue au péage et les fils de riens de routiers ; on file à toute blinde vers la Côte d’Azur ; vers U2, vers Tata Joe et Hervé Barman de la 27 ; vers Claire la chêf de Flunch International et Nico et ses ballons oranges ; on joue les malins en tendant les doigts vers les radars fixes de Sarko ; on double en chantant Sunday Bloody Sunday à pleins poumons avec une jante en alu plus qu’incertaine ; on s’en tape ; ça c’est du ROCK !!!
WEEK-END STORY
Le proverbe dit « jamais deux sans trois » ; ça promettait … étant donné que je venais déjà de passer deux week-ends à rallonge pourris ( béni soit le mois de Mai quand tout se passe bien … ) ; hosto service des urgences pour la grand-mère pendant cinq plombes, aide à domicile pour le voisin et sa jambe en vrac ; après-midi entier bloqué au magasin des cousins pour les dépanner, plus une multitude d’ autres plaisirs dans le genre que je préfère oublier au plus vite… ça m’apprendra à trop faire de social !!! Je m’apprêtais logiquement à passer un troisième week-end sur le même mode ; mais cette fois, j’étais fin prêt, résigné, de toute façon, j’avais consulté la météo plusieurs fois au cours de la semaine et les prévisions s’annonçaient plus que britanniques ( sa mère ) !!! Rien à faire, c’était décidé, j’allais me consacrer à deux jours multi-culturels ; lecture, zik’ et T.V ; le tiercé gagnant ; et si les dieux de l’évier étaient de mon côté, peut-être même que j’attaquerais la vaisselle laissée à l’abandon dans le bac de la cuisine depuis une bonne semaine !!!! ( quatre mois auparavant, alors que j’étais parti en week-end à l’océan ; ma mère qui pourtant m’aime beaucoup m’avait juré que plus jamais elle ne toucherait à la vaisselle chez moi alors qu’elle venait de trouver une pseudo plante en train de pousser dans le bac au beau milieu des mugs, des assiettes et autres couverts laissés en friche… ).
Avant de me coucher le vendredi soir, je décide de ne pas programmer le réveil histoire de récupérer un peu de la semaine et de faire une pierre deux coups en découvrant le plus tard possible la météo calamiteuse annoncée … pourtant vers onze heures du mat’, une douce lumière vient gentiment me taquiner les paupières, dans un état de semi-conscience, je m’imagine déjà vautré au beau milieu du Jardin d’Eden, entouré de jeunes filles nues et chaudes en train de s’ … oups ! d’un coup j’me réveille, l’absence de volets sur ma tour me confirme qu’à l’extérieur un véritable printemps est en train de se la donner sévère… tant bien que mal, je me plante sur mes deux jambes et je descends l’escalier en essayant de bien me servir de toutes les marches ( j’avais déjà essayé de descendre deux trois fois mon escalier cinq marches par cinq mais le résultat était loin de mes espérances … ) bref, j’arrive au rez-de-chaussée sans encombre et j’ouvre la porte sur un astre solaire au sommet de son art ; de la chaleur qui pique sensuellement l’épiderme ; un éclat qui te mets des milliers de mini-feux d’artifice dans les yeux ; woaaaaaaaw une journée magnifique s’offre à mon regard …
Je m’fais couler un espresso et je m’installe sur mon transat face à la beauté du Lauragais mon Far West à moi ; un moment pas speed, sans échéance, sans horaire à respecter sans portable qui te crie « téou ?! » dans les feuilles ; simplement prendre le temps de prendre le temps … je cultive mon côté contemplatif, le regard dans le vague, l’esprit au point mort ; le Q.I proche de la moyenne du gallinacé lambda noyé au milieu de la basse-cours … une morceau de bonheur en barre, simple sans fioriture ; gratos TVA incluse … Cet aprèm c’est décidé j’ vais cramer du pétrole en Harley ; sans but précis, juste rouler pour rouler ; me défoncer les glandes lacrymales à coup de pollen ; faire le plein de paysages, de collines, d’arbres en bois ; manger des bornes vers nulle-part au hasard des routes qui déroulent leur goudron droit devant … Ce week-end; c’est relâche !!!
Avant de me coucher le vendredi soir, je décide de ne pas programmer le réveil histoire de récupérer un peu de la semaine et de faire une pierre deux coups en découvrant le plus tard possible la météo calamiteuse annoncée … pourtant vers onze heures du mat’, une douce lumière vient gentiment me taquiner les paupières, dans un état de semi-conscience, je m’imagine déjà vautré au beau milieu du Jardin d’Eden, entouré de jeunes filles nues et chaudes en train de s’ … oups ! d’un coup j’me réveille, l’absence de volets sur ma tour me confirme qu’à l’extérieur un véritable printemps est en train de se la donner sévère… tant bien que mal, je me plante sur mes deux jambes et je descends l’escalier en essayant de bien me servir de toutes les marches ( j’avais déjà essayé de descendre deux trois fois mon escalier cinq marches par cinq mais le résultat était loin de mes espérances … ) bref, j’arrive au rez-de-chaussée sans encombre et j’ouvre la porte sur un astre solaire au sommet de son art ; de la chaleur qui pique sensuellement l’épiderme ; un éclat qui te mets des milliers de mini-feux d’artifice dans les yeux ; woaaaaaaaw une journée magnifique s’offre à mon regard …
Je m’fais couler un espresso et je m’installe sur mon transat face à la beauté du Lauragais mon Far West à moi ; un moment pas speed, sans échéance, sans horaire à respecter sans portable qui te crie « téou ?! » dans les feuilles ; simplement prendre le temps de prendre le temps … je cultive mon côté contemplatif, le regard dans le vague, l’esprit au point mort ; le Q.I proche de la moyenne du gallinacé lambda noyé au milieu de la basse-cours … une morceau de bonheur en barre, simple sans fioriture ; gratos TVA incluse … Cet aprèm c’est décidé j’ vais cramer du pétrole en Harley ; sans but précis, juste rouler pour rouler ; me défoncer les glandes lacrymales à coup de pollen ; faire le plein de paysages, de collines, d’arbres en bois ; manger des bornes vers nulle-part au hasard des routes qui déroulent leur goudron droit devant … Ce week-end; c’est relâche !!!
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